L’association de photographes Cepic emménage dans les bureaux de Belga : « La relation en sera renforcée »

Cela fait depuis 2015 déjà que Cepic, la plus importante association professionnelle d’agences photographiques et de bibliothèques de photographies au monde, utilise occasionnellement les bureaux de Belga à Bruxelles. Depuis la semaine dernière, la relation a pris une tout autre dimension : dans le cadre d’un nouveau contrat, Cepic déménage officiellement à Bruxelles. Dès l’an prochain, l’entrée de la rédaction de Belga accueillera donc aussi un petit panneau arborant le logo de Cepic.

Cepic est une association qui défend les intérêts de près de 400 agences photographiques et bibliothèques de photographies. Elle peut compter parmi ses membres de grands acteurs du monde de la photographie tels que Reuters, Getty Images et Shutterstock. En tout, Cepic représente au travers de ses membres quelque 250 000 photographes et créateurs d’images, soit pas moins de 90 % du marché mondial.

Actuellement, le siège de Cepic est encore situé à Paris, mais dès l’an prochain, l’organisation s’installera au quai aux Pierres de Taille à Bruxelles, où sont établis les bureaux de Belga. Parmi les raisons de ce changement, la principale est que Bruxelles est la capitale de l’Europe. Pour le monde de la photographie, Cepic est aussi une organisation importante pour défendre ses intérêts auprès de l’Union européenne. La législation relative aux droits d’auteur, le copyright, les moteurs de recherche de photographies ou la prochaine législation sur les services numériques sont autant de sujets sur lesquels Cepic travaille. « S’il faut modifier une certaine législation, il faut se trouver à Bruxelles », explique Sylvie Fodor, directrice de Cepic.

Un argument juridique a également fait mouche : Cepic entend se convertir en organisation internationale sans but lucratif, et rares sont les autres pays que la Belgique où cette transformation est possible. Cepic évolue donc en asbl de droit belge.

En raison de la pandémie de coronavirus, Sylvie Fodor a constaté de fortes perturbations dans le fonctionnement de Cepic. Des congrès et des événements ont dû être annulés.

« J’espère qu’à l’avenir, lorsque la pandémie sera terminée, nous pourrons à nouveau organiser régulièrement des événements de réseautage comme par le passé », poursuit-elle. « En emménageant à Bruxelles, nous pourrions également collaborer avec Belga pour ces événements. Notre relation avec Belga était déjà très bonne : nous pouvions utiliser régulièrement leurs bureaux et leurs salles de réunion. Ce nouveau contrat va renforcer notre collaboration. »

Site web Cepic